Un moindre mal

Aguessac – ESCC             1-1

=> La feuille :

Match : 15h00

Terrain : on l’avait toujours connu très sec, on l’a connu humide

Arbitrage : début compliqué… bien mieux en suivant

Temps : légèrement humide

Température : 14°

Esprit du match : à géométrie variable

Spectateurs : 100

Arbitre Assistant : Lio

Amendes : Petite cuvée

3^ème mi-temps : no samedi, no party  

Le groupe : Val, Micka, Gael, Dodo, Cédric, Paul, Cyril, Kev, Max, Jjo, Nono, Clem A, Antho et Ben.J

            Retour au championnat pour l’ESCC après un intermède victorieux en coupe. Retour pas super emballant. En effet, celui-ci avait lieu un dimanche après-midi et qui plus est à Aguessac, un terrain qui ne réussit pas à l’ESCC, en atteste le rocambolesque match retour de l’an dernier…

Si l’ESCC a connu par le passé une surface de jeu plutôt compliquée et sèche lors de ce déplacement, cette fois-ci, c’était plutôt à une pelouse humide et boueuse que les noirs et blancs allaient devoir s’adapter. Ajouté à cela un public toujours présent et influenceur sur les décisions arbitrales, l’ESCC allait devoir forcer sa nature et faire preuve d’une certaine adaptabilité avec un effectif une nouvelle fois fortement modifié.

            Le début de match correspondait parfaitement au scénario projeté. Sur les trois premiers ballons longs, Val était percuté trois fois. Ambiance posée.

             De son côté, l’ESCC débutait la rencontre en étant discipliné et respectueux des consignes. Presque parfois trop gentils et disciplinés dans les duels. Mais premier coup dur à la 15^ème minute, l’ESCC perdait son gardien sur blessure, Val’ devait quitter ses partenaires suite à une intervention au second poteau sur un ballon fuyant. On s’attendait à une après-midi difficile pour les noirs et blancs, les bases étaient posées pour que cela soit long et compliqué. Clem endossé le rôle de gardien intérimaire, habillé d’une chasuble rose fluo du meilleur goût, mettant les influenceurs fashionista locaux en PLS. On se doutait alors que les locaux allaient vouloir tester rapidement la capacité de Clem à encaisser des frappes ou négocier des ballons aériens. Il n’en fut rien. En effet, c’est bien l’ESCC qui allait se montrer le plus incisif offensivement se procurant quatre grosses opportunités d’ouvrir le score en vain. Côté local, on jouait long et direct en mettant une grosse densité sur les seconds ballons, avec une étrange ligne offensive de quatre éléments alignés. Et malheureusement l’ESCC se faisait surprendre.

Alors que Paul venait de se procurer une énorme occasion suite à un magnifique jeu à deux avec Cyril, les locaux ouvraient le score sur la première frappe que Clem avait à négocier. Il ne pouvait toutefois rien sur cette frappe. En terme de frustration, on était sur un sacré niveau côté ESCC car le premier acte aurait dû logiquement se conclure sur un score de 1 ou 2-0 en faveur de noirs et blancs. Au terme du premier acte, ces derniers se trouvaient « inexplicablement » menés.

Autant ôter tout suspens au présent résumé, le second acte était loin d’être une ode au football. On était plutôt sur une sorte d’allégorie rugbystique et plus précisément au Crunch se déroulant en parallèle. Pour le dire de façon politiquement correcte, cette mi-temps devenait plus décousue, l’ESCC se montrait pragmatique et allait à l’essentiel en jouant plus direct. On était plutôt dans un concept d’occupation stratégique de l’espace que dans des séquences collectives. A titre d’exemple, le changement d’aile de BenJ, suite à une touche dans la moitié noire et blanche, en chandelle foirée était absolument effroyable. On se demande encore comment le BDP a pu y échapper.

            Malgré tout, loin d’être du grand football vous l’aurez compris et ce sur un terrain de plus en plus difficile, l’ESCC se procurait des occasions pour égaliser et ne concéder qu’une seule frappe cadrée adverse.

Clem, sur son seul arrêt du match

            A l’heure de jeu, l’ESCC parvenait à ses fins en égalisant par Antho, mais finalement but étrangement refusé pour hors-jeu… Le scénario du match catastrophe se précisait un peu plus quand Gaël, Cyril puis Paul ne parvenaient pas à égaliser.

            Mais l’ESCC faisait preuve de valeurs collectives et morales en multipliant les ballons chauds devant le but en fin de match et arrachait l’égalisation sur corner à la 90^ème suite à une tête de Kev’ aka le Van Djik 2.0.

Bordel que ce fut moche, mais quel soulagement de ne pas revenir bredouille de ce match, à vite oublier en terme de jeu collectif. Cette égalisation s’avérait un moindre mal au regard du déroulement du match. Il faudra vite réussir à allier à nouveau fond et forme pour retrouver un plaisir total.

Buts : Kev

Passeurs : Antho

Ballon d’or du match, récompense LE geste du match :

- Les valeurs collectives affichées.

Ballon d’eau fraîche du match, récompense le geste fair-play du match, un esprit sportif évident ou un élément notable positif :

- le 9 adverse, qui est venu de suite en aide à Val, une fois blessé.

Ballon de plomb du match, récompense l’action loupée/foirée/contre-footballistique/marrante du match :

- Paul pour son CF en orbite, réussissant à toucher un deltaplane en vol stationnaire quelques dizaines de mètres plus haut dans les Gorges du Tarn.

- Clem et son approche de la médecine douce basée sur l’apport de viande crue.

Clem et la fameuse escalope milanaise